Premières neiges au jardin

Premières neiges au jardin.

Dans l'air assourdi et les crissements étouffés sous mes semelles, les derniers vestiges de l'automne se dressent encore comme un défi bientôt écroulé sous la neige.
Il ne reste dans cet univers ganté de blanc, que des feuilles rouillées de froid et des baies aux couleurs de père Noêl.

Tout est paisible, simple. Le calme blanc d'un jardin en sommeil.

L'oeil du Morpho bleu

Après un bel été riche en pérégrinations photographiques, j'ai eu envie de revenir sur une photo qui me tient particulièrement à coeur: l'oeil du Morpho bleu.

Je précise tout de suite qu'il s'agit de la photo telle qu'elle a été prise, sans ajout ni retrait, ni aucun autre traitement informatique. Seule la lumière du soleil et l'éclair du flash ont révélé ces reflets étranges. En lumière naturelle, on aperçoit bien quelques reflets bleus mais sans plus. Et l'étrange rendu de cet oeil me fascine toujours.

Version agrandie

La photo a été prise au "Tropique du papillon", une serre à papillons située à Elne (66). Les serres à papillons sont des endroits que je fréquente avec plaisir et dès que j'en ai l'occasion, pour toutes ces espèces exotiques que je n'aurais peut être jamais l'occasion d'observer dans leur milieu naturel.  Et même s'il y règne souvent une chaleur et une moiteur écrasante, c'est toujours l'occasion de jolis clichés et de belles observations.

Impression d'exposition (suite)

Les couloirs d'une exposition au Centre Pompidou, univers décalé entre la noirceur d'une salle et d'un spectateur lumignon, chambre noire ou l'image clignote au gré des faisceaux électriques et de la fantaisie du visiteur, éclairant les images du fond photo du Frac Lorraine. A l'étage en dessous, toujours l'univers géométrique de Sol Lewitt, qui appelle des torsades de lumière dans la blancheur des couloirs, chambre claire ouverte à l'imagination du visiteur.

Impression d'exposition

Le centre Pompidou de Metz expose en ce moment les dessins muraux de Sol LEWITT.
Sur les murs, des ballets de lignes, des arabesques, des formes géométriques  épousent les murs,  perdurent au delà des salles. Le visiteur devient lui aussi une forme visuelle qui arpente et contemple, ombre fugitive qui ne fait que passer, vestige fugace dans le grand blanc des couloirs.

Nuit blanche Metz 2012

Centre POMPIDOU

 Déambulations dans les rues de Metz pour cette 5ème édition de la Nuit Blanche.
 Quelques images, un Olympus OM-D dans les mains que je testais pour l'occasion.
 

Mes rencontres de l'été: l'empuse commune

L'été, les vacances, le soleil, la mer. Dans les dunes une végétation écrasée de soleil et une terre de rencontre.
Et là, sur un épineux, une de mes plus beaux tête à tête de l'été avec une empuse commune, une merveilleuse petite bête aux allures d'alien.
Portrait de ma copine, une cousine de la mante, et la seule de son espèce que l'on trouve en France.

Empuse commune

Phaneroptera, un bébé sauterelle

Cette année, je me suis particulièrement intéressée aux bébés insectes et plus particulièrement aux larves de sauterelles. Les sauterelles ont des métamorphoses incomplètes. Les larves grandissent en passant par différents stades jusqu'à atteindre leur taille adulte. Je vous présente ici une petite phaneroptera  que je pense être une phaneroptera nana au vu des adultes qui se trouvaient à proximité. 

La suite en images..

Larve de phaneroptera

Prends pas la mouche!!

Dans le groupe des diptères, certaines familles plus communément appelées les mouches, comprennent des individus de formes et de couleurs très variées. Certains ressemblent à des guêpes, d'autres à des bourdons et d'autres encore à ces mouches qui colonisent nos maisons et qui nous enquiquinent. Un coup de bombe, une tapette à mouches et hop, on s'en débarrasse.
Mais à y regarder de plus près, ce sont des bestioles qui présentent une variété de couleurs et des yeux la plupart du temps magnifiques. Et surtout, comme tous les insectes, elles sont utiles et importantes. Alors ne prenez pas la mouche. Regardez la.

Nat'Images, le MPE-65 et .. moi

Nat'images n°14 est en kiosque. Au sommaire, plein plein de beaux reportages, de superbes images (mais comme d'habitude..) et un dossier 'Spécial Macro'
auquel j'ai le plaisir de participer avec quelques photos de moi et un article sur mon objectif favori, le Canon MPE-65.
Alors un grand merci à la rédaction, et bonne lecture à tous...

Variations sur thème...de fleurs

Même endroit, même moment, mais des versions différentes sur le même thème.
Un temps mouvant aussi. Soleil qui joue à cache-cache et nuages voilés de pluie.
10 minutes dans la vie d'une branche ou bien une branche dans tous ses états...

En Mai, c'est la saison des bébés

...mais des bébés insectes. Je ne vous présente que ceux que j'affectionne tout particulièrement, à commencer par la cigale bossue qui bébé revêt des dessins magnifiques. Avec son petit plumeau, elle dé-ménage, non?

Hysteropterum

Noir c'est noir..

Il en est de la photo, comme de beaucoup d'autres sujets. Il y a des modes. En macro, les fonds naturels sont plutôt dans l'air du temps. Mais il y a eu aussi la mode des fonds blancs, et puis avant encore la mode des fonds noirs.
C'est peut être aujourd'hui démodé. Mais tant pis. J'assume. J'aime les fonds noirs. J'aime la mise en valeur des sujets, dépouillé par ce fond. Alors de temps en temps, je m'amuse. Et vous?

Tenthrède

Fou de flous

Photo floue, ou peindre avec un objectif,  transformer la froide réalité en un rêve étrange, accéder à un univers pictural particulier.
Un monde parallèle brouillé d'astigmatisme où poursuivre le mouvement imaginaire au delà de la fixité. Création étrange d'un reflet de présence, d'un chuchotement d'âme, ce petit souffle supplémentaire qui donne envie de s'échapper. 
Mondes imaginaires ou fantasmagoriques, tout simplement rêver de peindre et d'inventer un autre univers.

Un rayon de soleil, enfin!

Hyspa atra

Depuis deux semaines le temps est froid et maussade. La pluie succède aux orages et les orages à la pluie. Au jardin, tout le monde se cache. Et puis hier enfin, la chaleur et un soleil lumineux qui redonne de la gaieté au jardin.

Aussitôt, la vie reprend. Pendant que les "Hispa Atra" s'activent, ce sont surtout des heliophanus cupreus qui ont littéralement envahis le jardin.

Un Weekend à Paris

J'adore voyager. Peu importe la distance parcourue. Ce qui compte, c'est le dépaysement, découvrir d'autres lieux et d'autres horizons. Qu'elle n'a pas été ma surprise lorsque Clémence, au détour d'une phrase me dit tout simplement: 'Maman, je n'ai jamais vu la tour EIFFEL.'

Et pourtant, elle est souvent allée à Paris, enfin, le terme exact est plutôt, passée par Paris. Et je me suis rendue compte avec effarement que finalement elle ne connait de Paris que les gares, les aéroports, les métros et les taxis .
Il fallait donc remédier de toute urgence à cette lacune, et nous sommes parties, par un beau et très chaud Weekend d'automne voir la Tour Eiffel.

Petites thomises, mes amies marocaines

Je rentre du Maroc ou le grand beau temps n'était pas au rendez-vous. Mais les températures étaient quand même nettement plus clémentes que chez nous.
Je suis partie équipée comme il se doit, de mes objectifs macro préférés et tous les jours, je rendais visite à deux petites thomises, en fait pour être exacte, des thomisus onustus: une toute petite jaune mesurant 3mm environ qui vivait sur un œillet d'Inde, et sa grande sœur blanche d'au moins 5 ou 6 mm qui elle, avait élu domicile sur une fleur de pensée.

Thomisus onustus blanche

Agadir: lumières de plage, lumières du Maroc

Agadir, Maroc, dimanche de printemps. La température est douce, la lumière décline. Sur la plage, Gadiris (les habitants d'Agadir) et touristes mêlés l'animent de leurs ombres mouvantes, de jeux et de musique. Mais déjà les vagues grignotent les traces et l'horizon engloutit les cris d'enfants. Les ombres géantes préludent la nuit qui avance, effilochent les dernières franges de lumière. Tout en ombres chinoises, la plage devient un théâtre étrange et doux.
Histoires de plage, contre lumière et ombres dévorées...

Ombres de plage, Agadir, Maroc

Abeilles sauvages ou abeilles de printemps: les colletes cunicularius

Les premières abeilles sauvages de mon jardin, ce sont les colletes cunicularius, qui profitant de la terre sablonneuse et des premiers rayons de soleil du printemps, volètent au raz du sol.

Collete cunicularius à l'entrée de son nid

Papillon de printemps

Paon du jour

Le printemps est là et les papillons reviennent au jardin. Un paon du jour à bien voulu poser pour quelques instants. On en voit de moins en moins ces derniers temps. Alors, pour fêter l'arrivée du printemps, je suis contente d'avoir pu immortaliser le printemps par cette espèce qui se raréfie, j'en ai l'impression.

Halte au temple des tigres !!

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Le temple de Luang Ta Maha Bua, en Thailande,  nous a été présenté comme un endroit ou les bonzes vivent en harmonie avec les tigres. N'ayons pas peur des mots, c'est le pire moment que j'ai vécu au cours de mon voyage.
Je m'attendais à un havre de paix, au beau milieu de la nature, ou l'harmonie entre tigres et bonzes respirerait le bien être et le respect de ces animaux.
En lieu et place, sous un soleil de plomb, je n'ai eu que la vision horrifiée d'un business rentable et bien rodé.

En arrivant, deux espaces distincts sont à notre disposition. Le chemin vers les tigres adultes à gauche et le chemin vers les petits tigres à droite.

La Thailande et l'eau

Les rizières

Il y a de l'eau en Thaïlande, beaucoup d'eau, omniprésente, dans les villes, les campagnes, et malheureusement les inondations ne sont pas en reste.
Alors, les paysages de Thailande sont très verts, des rizières, bien sûr, tout le long
de la route,

Le printemps revient, la macro aussi

...et les petites bêtes aussi.
En ce moment, un grand beau soleil illumine le jardin. La terre se réchauffe, la sève monte.
C'est le moment de visser un objectif macro sur le boitier et de repartir à la chasse...au tout petit.

Évidemment, on peut faire de la macro en toute saison: les cristaux de givre, les moustaches de mon chat ou le détail de ses pupilles. Mais ma grande passion reste les insectes, et surtout les tout petits. Incroyable ce qui se cache dans les herbes.

Les tiques aussi me direz-vous, et celles-là, pas besoin de les chercher pour les trouver. Et moi je hais les tiques, je ne photographierai jamais une tique. Par contre, les mignonnes petites araignées de mon jardin, là oui. Les saltiques ou araignées sauteuses, les thomises qui vivent dans les fleurs et bien d'autres sont parfaitement inoffensives pour l'homme et très très mignonnes vu de tout près.
Et puis, il y a leurs yeux. Des yeux de toutes sortes et de toutes les couleurs. Un vrai régal pour les nôtres.

Allez, j'ai rendez-vous dans mon jardin et en attendant, quelques unes de mes prises, l'année dernière:

Une petite mouche

L'histoire du Ramakien

Comme je vous le disais dans mon précédent billet, les galeries du Wat Phra Keo (ou Wat Phra Kaeo) abritent des frises qui racontent l'histoire du Ramakien. Le Ramakien est un conte ancien inspiré du Ramayana indien et qui à été repris en Thaïlande et dans tous les pays voisins. Il raconte l'histoire du roi Rama aidé par le singe Hanuman, qui partent délivrer Naang Sida,  enlevée par le roi Tosakan.
Pour en savoir plus sur l'histoire, c'est par ici .

Ce sont en tout,178 panneaux qui ont été peints. La fresque est richement décorée et peuplée de créatures étranges et imaginaires.  En plus, comme elle est à l'ombre des galeries, j'ai échappé pour quelques instants à la chaleur torride de Bangkok.

Frises du Ramakien, détail

Bangkok: Le Wat Phra Keo

Le Palais Royal, aussi appelé le Grand Palais, est une cité dans la cité. Entouré de murs d'enceinte, il abrite le Wat Phra Keo, un des sites les plus connu et les plus visité de Bangkok.
Le Wat (traduisez, temple)  Phra Keo a été entièrement restauré en 1982. De l'extérieur, le grand chedi doré se découpe  dans le ciel.

Bangkok: 7h00 du matin, premières impressions

Aéroport de Bangkok

Arrivée à Bangkok, au petit matin. L'aéroport grouille de monde. Des amas de valises jonchent le sol. Les visages sont marqués par la fatigue de la nuit presque blanche passée dans l'avion.

 

A peine franchie la porte de l'aéroport, la chaleur et la moiteur épaisse de la ville nous enveloppe.
L'aéroport est climatisé. Tout ce qui peut être climatisé est climatisé en Thaïlande, des transports aux habitations, en passant par les commerces, les hôtels bien sûr et le reste...

Clin d'oeil au groupe 2

Train de nuit pour Bangkok

Je n'ai jamais été adepte des voyages organisés. Mais une fois n'est pas coutume, nous sommes parties, Marie, Clémence et moi pour 15 jours, en Thaïlande.

Pour moi, les voyages organisés manquent de spontanéité et de rencontres avec les gens du pays. J'en ai découvert un autre aspect. Des rencontres oui, mais des rencontres avec les voyageurs.

Alors un petit clin d’œil à tous nos amis du groupe 2.
Nous étions 13 et 13 à rendre ce voyage encore plus enrichissant de bonne humeur et de partage.

Merci à tous pour les bons moments passés ensemble.

Retour de Thaïlande

De retour de voyage, des couleurs plein les yeux. Avec le décalage horaire, je suis debout en pleine nuit. Et les images passent et égrènent le fil des découvertes et des émerveillements. Tout de suite, une petite sélection rapide de quelques images. Et comme je viens tout juste de créer le blog, c'est aussi un premier essai de publication.

Enfants Karen